Simplifiez votre compta avec un expert-comptable à vos côtés
Se faire accompagner
🎁 Offre Black Friday : jusqu’à 995 € HT offerts jusqu’au 30/11 ! ⏳ J’en profite

Le Blog de Clementine
Guides, conseils et astuces pour piloter votre activité avec sérénité.

Résumé de l’article
La SASU permet de choisir entre l’impôt sur les sociétés et l’impôt sur le revenu selon votre situation et vos objectifs.
Le président peut se rémunérer via un salaire, des dividendes, ou une combinaison des deux pour optimiser la fiscalité.
La SASU est soumise à plusieurs taxes : TVA, CFE et CVAE, selon son chiffre d’affaires et son activité.
Des dispositifs fiscaux et crédits d’impôt peuvent réduire légalement l’imposition de l’entreprise.
Bien gérer la fiscalité SASU nécessite d’adapter salaire, dividendes et charges aux résultats et à la stratégie de l’entreprise.
La fiscalité SAS peut sembler complexe au premier abord, mais elle est essentielle pour optimiser la gestion de votre entreprise. Savez-vous que choisir le bon régime fiscal peut faire une réelle différence sur vos impôts et vos dividendes ? Entre impôt sur les sociétés, options pour l’IR et charges sociales, il est facile de se sentir perdu.
Dans cet article, vous découvrirez comment fonctionne la fiscalité SAS, quelles options s’offrent à vous et quelles stratégies adopter pour maximiser vos avantages tout en restant en conformité avec la loi.
Avant de créer votre SASU, comprendre son fonctionnement fiscal est indispensable. La bonne nouvelle ? Cette structure offre une réelle souplesse pour adapter votre imposition à votre situation et à vos objectifs.
Par défaut, votre SASU relève de l'impôt sur les sociétés. Concrètement, ce sont les bénéfices de la société qui sont imposés, pas directement les vôtres en tant qu'associé.
Deux taux s'appliquent selon le niveau de bénéfices :
15 % sur les premiers 42 500 € de bénéfices (si votre chiffre d'affaires reste sous les 10 millions d'euros et que votre capital est détenu à au moins 75 % par des personnes physiques)
25 % au-delà de ce seuil
L'impôt se règle en une fois, le 15 du 4ème mois suivant la clôture de votre exercice. Si vous clôturez au 31 décembre, vous paierez donc le 15 mai de l'année suivante.
💡 À savoir : si votre IS dépasse 3 000 €, vous devrez le régler en quatre acomptes trimestriels, plus un solde final.
Vous pouvez choisir de soumettre votre SASU à l'IR pendant les 5 premières années d'existence. Dans ce cas, les bénéfices remontent directement dans votre déclaration personnelle et sont imposés selon le barème progressif.
Pour opter pour l'IR, votre SASU doit cocher toutes ces cases :
Avoir moins de 5 ans au moment de la demande ;
Exercer une activité commerciale, artisanale, agricole ou libérale ;
Ne pas être cotée en bourse ;
Compter moins de 50 salariés ;
Réaliser moins de 10 millions d'euros de chiffre d'affaires ;
Avoir un capital détenu à au moins 75 % par des personnes physiques (automatique en SASU) ;
Le président doit détenir au moins 34 % des droits de vote (là aussi, automatique).
Voici un tableau du barème 2025 de l’IR applicable aux revenus de 2024 :
Le gros avantage : si votre SASU enregistre des pertes au démarrage, vous pouvez les déduire de vos autres revenus personnels.
Quel que soit le régime d'imposition choisi (IS ou IR), votre SASU relève ensuite d'un régime réel qui détermine vos obligations comptables.
Le régime réel simplifié s'applique automatiquement si votre chiffre d'affaires se situe entre :
85 000 € et 840 000 € pour les activités de commerce ou d'hébergement
37 500 € et 254 000 € pour les prestations de services
Ce régime offre plusieurs allègements pratiques : comptabilité de trésorerie possible, bilan et compte de résultat simplifiés, évaluation forfaitaire des stocks...
Au-delà des seuils mentionnés, vous basculez dans le régime normal, avec des obligations comptables et déclaratives plus détaillées.
Le choix entre ces deux régimes n'a rien d'anodin. Il dépend de plusieurs facteurs qu'il faut analyser avec soin.
Salaires confortables, revenus locatifs, placements... Si vous êtes déjà bien imposé, l'IR peut devenir intéressant au démarrage. Pourquoi ? Parce que si votre SASU génère des pertes les premières années, vous pourrez les imputer sur vos autres revenus et réduire votre impôt global.
Une fois que votre activité devient bénéficiaire, basculez à l'IS pour profiter des taux plus avantageux.
L'IS s'impose naturellement. Le taux de 15 % sur les premiers 42 500 € reste bien plus doux que les tranches supérieures de l'IR (30 %, 41 % ou 45 %).
Tout dépend alors du niveau de bénéfices attendus. Une simulation personnalisée devient indispensable pour identifier le scénario le plus rentable selon votre situation.
Le montant des bénéfices prévisionnels de votre SASU
Votre taux marginal d'imposition personnel
Vos autres sources de revenus
Votre stratégie de rémunération : salaire seul, dividendes, ou les deux ?
Vos projets à moyen terme pour l'entreprise
N'hésitez pas à vous faire accompagner par un expert-comptable pour cette décision.
En SASU, vous disposez de deux leviers pour vous rémunérer : le salaire de président et les dividendes. Chacun obéit à des règles fiscales et sociales bien distinctes qu'il faut maîtriser pour optimiser votre rémunération globale.
En tant que président de SASU, vous bénéficiez du statut d'assimilé salarié. Vous êtes rattaché au régime général de la Sécurité sociale, exactement comme un salarié classique, à une différence près : vous ne cotisez pas pour l'assurance chômage.
Ce statut vous ouvre droit à une couverture étendue :
Assurance maladie-maternité
Retraite de base et complémentaire
Invalidité-décès
Allocations familiales
Formation professionnelle
Les cotisations sociales représentent environ 70 à 80 % de votre rémunération nette.
Votre salaire de président suit le même traitement fiscal qu'un salaire classique. Il est imposé dans la catégorie des traitements et salaires, avec l'application de la déduction forfaitaire de 10 % pour frais professionnels (ou déduction des frais réels si plus avantageux).
Cette rémunération s'ajoute à vos autres revenus dans votre déclaration d'impôt et est soumise au barème progressif de l'IR.
💡 À savoir : Votre rémunération de président constitue une charge déductible du résultat imposable de votre SASU. Elle vient donc réduire le bénéfice soumis à l'IS, ce qui diminue l'impôt de la société.
Une fois l'impôt sur les sociétés payé, vous pouvez vous distribuer tout ou partie des bénéfices restants sous forme de dividendes. Cette rémunération complémentaire obéit à des règles fiscales différentes.
Les dividendes ne peuvent être versés que si votre SASU a réalisé des bénéfices après paiement de l'IS. Vous devez également avoir affecté au moins 5 % du bénéfice à la réserve légale tant que celle-ci n'atteint pas 10 % du capital social.
Contrairement au salaire, les dividendes ne sont pas déductibles du résultat imposable. Ils sont prélevés sur le bénéfice net après IS.
Si vous êtes une personne physique (cas le plus fréquent), vous avez le choix entre deux modes d'imposition :
La flat tax à 30 % (prélèvement forfaitaire unique) : c’est l'option par défaut, elle comprend 12,8 % d'impôt sur le revenu et 17,2 % de prélèvements sociaux
Le barème progressif de l'IR : vous bénéficiez d'un abattement de 40 % sur le montant des dividendes, qui sont ensuite ajoutés à vos autres revenus et imposés selon votre tranche marginale d'imposition.
Si l'associé unique est une personne morale, les dividendes sont alors soumis à l'impôt sur les sociétés. Toutefois, le régime mère-fille peut permettre une exonération sous certaines conditions, notamment si la société détient au moins 5 % du capital pendant 2 ans minimum.
Les deux modes de rémunération ont leurs avantages et leurs limites :
En pratique, beaucoup de présidents de SASU optent pour un mix des deux : un salaire modéré pour valider des droits sociaux et maintenir une protection, complété par des dividendes pour optimiser la fiscalité globale.
Au-delà de l'impôt sur les bénéfices, votre SASU doit s'acquitter de plusieurs taxes et contributions. Certaines sont automatiques, d'autres dépendent de votre chiffre d'affaires ou de votre secteur d'activité.
La TVA est un impôt indirect que vous collectez pour le compte de l'État. Votre régime dépend de votre chiffre d'affaires :
Vous en bénéficiez si votre CA reste sous ces seuils :
85 000 € pour les ventes de marchandises et fourniture de logement
37 500 € pour les prestations de services
Vous ne facturez pas la TVA à vos clients et n'effectuez aucune déclaration. Simple, mais vous ne récupérez pas la TVA sur vos achats.
Il s'applique entre :
85 000 € et 840 000 € pour les ventes et l'hébergement
37 500 € et 254 000 € pour les prestations de services
Une déclaration annuelle et deux acomptes semestriels. Vous récupérez la TVA sur vos dépenses.
Au-delà des seuils ci-dessus ou si votre TVA annuelle dépasse 15 000 €. Déclaration mensuelle (ou trimestrielle si la TVA annuelle reste sous 4 000 €).
La CFE est due par toutes les entreprises dès la deuxième année d'activité. Son montant dépend de la valeur locative des locaux utilisés, selon la formule :
CFE = Base d'imposition × Taux fixé par la commune
Un montant minimum s'applique, généralement entre 250 € et 7 500 € selon la taille de la commune.
La CVAE est un impôt local dû par toute SASU redevable de la CFE et qui réalise plus de 500 000 € de chiffre d'affaires annuel hors taxe.
La SASU offre plusieurs atouts fiscaux qui renforcent son attractivité.
Vous pouvez opter pour l’IS ou l’IR durant les cinq premières années. L’IR est souvent intéressant au lancement pour imputer les déficits sur vos revenus, tandis que l’IS devient plus avantageux en croissance grâce à son taux réduit de 15 % sur les premiers 42 500 € de bénéfices.
Ils ne supportent pas de cotisations sociales et sont imposés à la flat tax de 30 % (ou au barème sur option), ce qui augmente les revenus distribués.
Les bénéfices conservés dans l'entreprise ne génèrent pas d’impôt personnel immédiat, facilitant les investissements (matériel, recrutement, développement).
Selon votre localisation (QPV, BER, ZRR/FRR), votre activité (CIR, CII, JEI, métiers d’art) ou vos actions (mobilités durables, rénovation, dons…), votre SASU peut accéder à plusieurs allègements fiscaux.
L’objectif est d’utiliser les dispositifs légaux pour réduire l’impôt sans prendre de risques.
Un salaire raisonnable vous protège socialement et reste déductible du résultat. Les dividendes complètent la rémunération avec une fiscalité allégée.
Frais professionnels, abonnements, télécoms, bureaux, formation, expert-comptable : toutes ces dépenses réduisent le bénéfice imposable.
CIR, CII, aides liées à la zone d’implantation ou au forfait mobilités durables : ces dispositifs diminuent directement l’impôt dû.
Année difficile : privilégier un petit salaire.
Année rentable : arbitrer entre salaires et dividendes.
Projet à financer : conserver les bénéfices en société.
Un expert-comptable peut simuler différents scénarios, sécuriser vos choix et ajuster la stratégie en fonction de l’évolution de votre activité et de la loi.
👉 Faites appel à Clementine.fr pour gérer sereinement la fiscalité de sa SASU.
Oui, une SASU peut opter pour le régime réel normal ou le régime réel simplifié selon le niveau de son chiffre d’affaires.
Une SASU paie moins d’impôt en optimisant la répartition salaire/dividendes, en déduisant toutes ses charges professionnelles et en utilisant les crédits d’impôt auxquels elle a droit.

Article écrit par Clementine
Simplifiez votre compta avec un expert-comptable à vos côtés
Se faire accompagner

·
La déclaration de TVA : le guide complet (2025)Vous devez bientôt faire votre déclaration de TVA et vous ne savez pas vraiment par où commencer ? Rassurez-vous, c’est une question que se posent de nombreux entrepreneurs. Entre les différents régimes, les échéances et les formulaires à remplir, la TVA peut vite sembler complexe.
6 min

Vous réalisez des achats ou des ventes au sein de l’Union européenne et vous vous demandez comment fonctionne la TVA intracommunautaire ? Ce mécanisme fiscal est incontournable pour éviter la double imposition et facturer correctement vos clients ou fournisseurs étrangers.
8 min

·
Déclaration de TVA CA12 : tout ce qu’il faut savoirVous devez remplir votre CA12 et vous vous demandez comment faire ? Cette déclaration annuelle de TVA est obligatoire pour de nombreuses entreprises, mais une erreur peut coûter cher. Quand la déposer, comment la compléter, quelles lignes vérifier pour éviter un redressement ? Dans cet article, vous allez découvrir tout ce qu’il faut savoir sur la CA12 : qui doit la remplir, où la trouver et surtout comment la compléter pas à pas sans stress.
5 min